« Inès Jauneau: « Le moment pour moi de voir autre chose » » – Ouest France
©️ Christian Peoc’h
La réceptionneuse-attaquante du REC Inès Jauneau revient sur ses débuts en région parisienne, et sur son parcour qui l’a amené jusqu’au REC cette saison.
Les débuts
« Je suis originaire de la banlieue parisienne, près des Ulis, où j’ai effectué une bonne partie de mes années jeunes dans ce club. Puis je suis partie au pôle espoirs de Sablé-sur-Sarthe pendant un an, avant de revenir en Ile-de-France au CREPS de Châtenay-Malabry. En parallèle, j’ai évolué à Asnières durant deux saisons. À ma sortie de cette structure, j’ai rejoint le collectif élite à Clamart durant trois années. Mais je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Du coup, je suis allée à Villejuif, trois ans cette fois, avant d’être rappelée par Clamart. À l’intersaison, j’ai signé au REC. »
Le changement de poste
« À l’origine, et vu ma taille (1,75 m), j’étais libero. Mais, lorsque je jouais la Coupe de France jeunes, je passais réceptionneuse-attaquante. Et lors de ma deuxième saison à Villejuif, j’occupais aussi ce poste. Jusqu’alors, avec mon gabarit, je m’étais moi-même un peu « autocensurée » car il était difficile d’atteindre le haut niveau. Mais je me suis bagarrée pour le devenir en étant plus réceptionneuse qu’attaquante, dans un rôle plus défensif qu’offensif. La fonction que j’ai longtemps eue en tant que libero m’a beaucoup servie pour franchir le cap, surtout mentalement. Maintenant, j’effectue de nombreuses tâches, je réalise des actions de toute sorte, et je me libère. »
Les études
« J’ai toujours mené un double projet, sport et études. Ma scolarité a été rythmée par ça. Dès la seconde à Sablé-sur-Sarthe, je faisais les deux. Même si ce n’était pas évident, et un peu épuisant, je suis arrivée au bout puisque je viens de valider fin septembre un Masters de sciences sociales à Paris Dauphine. Pour cela, j’avais un mémoire à rédiger. Dans l’ensemble, ce n’est pas évident, mais c’est possible. Il faut arriver à mettre en place une organisation entre l’école et les entraînements. Au final, on trouve un équilibre de vie. »
L’arrivée à Rennes
« À la fin de la saison dernière, j’ai contacté le REC. Je connaissais la ville, le club, et la capitaine Louise Narbonne. J’avais déjà quelques amis sur place et de la famille. J’avais également eu de bons échos sur l’entraîneur, Yann Chubilleau. Le niveau coïncidait avec mon projet, c’était le moment pour moi de voir autre chose, à 24 ans. Je souhaitais me faire une place dans le collectif. »
JRS