« Élite F : Les Rennaises repartent (presque) de zéro » – Ouest France
Alors qu’une seule joueuse majeure a été conservée à l’intersaison, le REC attendra plusieurs journées pour savoir où il se situe sur l’échelon national. L’équipe se déplace à Évreux samedi 23 septembre à 19h en ouverture de la saison.
Pour le moment, le programme concocté par l’entraineur du Rennes Etudiants Club, Yann Chubilleau, se déroule comme prévu : « On vient de conclure notre série de rencontres amicales le week-end dernier par une victoire 3-0 face à Orléans, une équipe amoindrie par de nombreuses blessures. L’opposition était un peu juste, mais on a joué comme si de rien n’était. Dans l’ensemble, la préparation s’est bien déroulée, les joueuses ont été disponibles dès le début, il n’y a pas eu de pépins physiques à déplorer. La programmation a été tranquille, nous permettant de réaliser une succession de matches. »
« Recréer une dynamique collective » : Avec un effectif totalement chamboulé par rapport au dernier exercice, seule la passeuse et capitaine, Louise Narbonne, étant toujours là, avec dans une moindre mesure la libero Lénaig Le Moigne, la préparation était encore plus importante que d’habitude. « C’était nécessaire au regard du turn-over sur l’ensemble du groupe, reconnait Yann Chubilleau. II fallait recréer les connexions importantes et créer une dynamique collective. C’est un projet qui s’est bien passé. Malgré tout, il existe déjà une culture volley des filles qui permet de créer une base solide, un ensemble. Plusieurs d’entre elles se connaissaient, hormis la pointue tchèque Gabriela Kopacova. Elles se sont déjà affrontées comme adversaires directes. Il existe également une culture de la pratique et du niveau Élite. II faut construire un collectif qui s’appuie sur une volonté Individuel. le, sur des personnalités qui s’engagent vers un projet commun. La réponse des unes et des autres est excellente à l’édification de cette idée. »
« Ne pas trop spéculer » : Une volonté qui passera par deux phases, cette saison. Une première d’une poule de huit équipes, avec matches aller-retour, suivie d’une seconde permettant aux quatre formations les mieux classées de disputer les playoffs, et les quatre dernières de jouer les play-downs. Le REC s’inscrit dans cette deuxième perspective face à des clubs bien mieux armés financièrement. « Nous nous présentons comme le petit poucet, avoue Yann Chubilleau. On le sait depuis très longtemps, on en accepte l’augure. Mais les joueuses avaient envie d’intégrer ce dispositif d’Elite Access en toute connaissance de cause. On y va, on ne calcule pas, avec une volonté de rentrer sur chaque partie sur des intentions agressives. On va sans doute se retrouver face à un mur à certains moments, mais ce n’est pas grave. Il faut respecter les adversaires tout en les bousculant au maximum. Nous allons prendre le pouls de la division, nous battre avec nos armes, notre vitalité, notre sérénité. Nous n’allons pas trop spéculer, il faudra observer comment les éléments se structurent. Au bout de quatre journées, nous pourrons affiner nos intentions. »
Ouest France